Ligue 1: le PSG prend le large et change de dauphin
PARIS (Reuters) - Le Paris Saint-Germain a regardé ce week-end ses poursuivants s'écharper pour devenir son dauphin et ce petit jeu, c'est finalement l'OM qui l'a emporté distance face Lyon.
En s'imposant vendredi soir domicile contre Montpellier dans un match aux allures de passation de pouvoir (1-0), le PSG s'est assuré une tranquillité absolue quelques jours de son grand rendez-vous avec le FC Barcelone en Ligue des champions.
Et c'est certainement avec satisfaction que dimanche soir, certains membres de l'équipe de Carlo Ancelotti ont dû lire le nouveau classement de la Ligue 1.
A huit matches de la fin du championnat, les Parisiens comptent désormais sept points d'avance sur Marseille, sorti indemne d'un déplacement périlleux Nice (1-0), et huit sur Lyon, qui a chuté domicile face Sochaux (2-1).
Malgré les vents contraires, l'OM a su rebondir après deux matches nuls et vierges consécutifs et se jouer des Aiglons grâce un but d'André-Pierre Gignac qui vaudra peut-être cher en fin de saison.
A Lyon, en revanche, rien ne va plus.
Les hommes de Rémi Garde n'ont gagné que deux de leurs dix derniers matches toutes compétitions confondues et dimanche soir face Sochaux, ils ont essuyé une deuxième défaite d'affilée, quinze jours après la claque reçue Bastia (4-1).
Après avoir regardé en direction du PSG, l'OL va désormais peut-être devoir commencer surveiller derrière.
Et ce même si les deux tubes de l'hiver, Nice et Saint-Etienne, ont encore déçu ce week-end et tremblé devant l'opportunité de grimper provisoirement sur le podium.
LES VERTS ET NICE COINCENT, LILLE EN PROFITE
Les premiers faillir ont été les Verts de Christophe Galtier. Si les Stéphanois ont conservé leur invincibilité en 2013, ils ont enchaîné samedi leur troisième match nul d'affilée sur le même score (2-2), face Troyes.
Saint-Etienne a pourtant mené au score deux reprises mais la pugnacité des Troyens, qui se dirigent tout doucement vers la relégation en pratiquant pourtant un football parmi les plus beaux du championnat, a payé.
Si le cas des Verts pose question, celui des Aiglons niçois a de quoi inquiéter un peu plus.
Irrésistibles cet hiver et quasi imbattables domicile cette saison, les hommes de Claude Puel ont enregistré face l'OM leur deuxième défaite consécutive en championnat, la troisième en quatre journées.
Les voil désormais sixièmes avec 48 points, deux points du quatrième Saint-Etienne et une longueur de Lille qui tout comme l'OM, a réalisé une excellente opération au classement en allant s'imposer Brest (2-1).
Si Saint-Etienne et Nice ont dévissé, un autre prétendant aux places d'honneur en fin de saison a confirmé que la remise des prix se ferait certainement sans lui: Rennes.
Les Bretons, désormais dixièmes avec 42 points, ont chuté domicile contre Nancy (2-0), qui continue croire en ses maigres chances de maintien. Deux semaines après leur probante victoire face Nice, les Lorrains ne sont plus les derniers de la classe.
Mais le premier non-relégable, Sochaux, reste encore loin, puisque grâce leur victoire de prestige face Lyon, qui complète leur série parfaite contre le trio de tête - succès sur l'OM, le PSG et donc Lyon -, les Lionceaux ont désormais un matelas de quatre points d'avance.
Sochaux est désormais égalité de points avec le 16e Reims et le 15e Evian-Thonon-Gaillard, qui ont fait match nul samedi (2-2).
Bastia semble lui avoir fait un grand pas pour pérenniser son avenir en Ligue 1. Les Corses sont allés décrocher une précieuse victoire 4-3 sur la pelouse de Valenciennes, notamment grâce deux buts du prometteur Florian Thauvin. A la faveur de ce succès, Bastia est 13e avec 36 points.
Olivier Guillemain
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La droite dit voir un "problème" Ayrault
PARIS (Reuters) - L'opposition tente d'exploiter le manque d'autorité supposé du Premier ministre Jean-Marc Ayrault pour alimenter le procès en amateurisme fait au gouvernement, mais les socialistes l'invitent faire son autocritique.
Le chef du gouvernement, qui s'est dit décidé asseoir son rôle dans le Journal du Dimanche, a brouillé son message en reconnaissant avoir été injurié par le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg propos du dossier Florange.
Ses détracteurs notent également que le nom de Jean-Marc Ayrault n'a pas été cité une seule fois par François Hollande lors de l'intervention télévisée du chef de l'Etat, jeudi soir.
Le Premier ministre n'a cependant pas voulu y voir une prise de distance, précisant avoir été "associé étroitement la préparation de cette émission". "Nous savons où nous allons. Avec le président, on marche main dans la main".
Comme pour donner raison ceux qui, dans son propre camp, lui reprochent une communication désuète, le Premier ministre a également annoncé vendredi soir le remaniement de son équipe spécialisée.
Dans le livre "Florange, la tragédie de la gauche", les journalistes Valérie Astruc et Elsa Freyssenet révèlent que le ministre du Redressement productif s'en est pris avec virulence au chef du gouvernement en décembre 2012 au sujet d'une éventuelle nationalisation du site sidérurgique.
Prié par le JDD de dire si les propos rapportés sont exacts, le Premier ministre répond "oui". "Ce qui compte pour moi, c'est l'action de mon gouvernement pour le redressement du pays, sous l'autorité du chef de l'Etat. Nous sommes une équipe, nous devons jouer collectif", ajoute-t-il.
Geoffroy Didier, secrétaire général adjoint de l'UMP, y a vu aussitôt la preuve que Jean-Marc Ayrault était "une erreur de casting", en lui reprochant de n'avoir aucune autorité.
"Il y a un problème Jean-Marc Ayrault aujourd'hui, nous assistons un syndrome Edith Cresson (ex-Premier ministre de François Mitterrand), où Jean-Marc Ayrault n'a aucune autorité", a-t-il dit dimanche sur RCJ, la radio de la communauté juive.
"Parce que chacun pense sa communication, parce qu'il y a les ambitions, les egos, les stratégies de communication de chacun des membres du gouvernement, ce qui fait qu'il n'y a aucune harmonie, aucune autorité au sommet de l'Etat et ça donne l'impression d'un véritable amateurisme", a poursuivi le coprésident du collectif UMP "La droite forte".
La ministre de l'Ecologie, Delphine Batho, a renvoyé la droite ses propres divisions.
"Un gouvernement, c'est comme une famille, il y a parfois, rarement heureusement, des conversations houleuses, et l'autorité du Premier ministre n'est nullement en cause", a-t-elle dit sur BFM-TV. "La droite cherche évidemment saboter le travail du gouvernement aujourd'hui , mais (...) elle devrait faire d'abord son autocritique", a-t-elle ajouté.
Chine Labbé
Non cumul des mandats, Constitution: Vidalies précise le calendrier
Le ministre des relations avec le Parlement, Alain Vidalies, table sur une adoption définitive du projet de loi interdisant le cumul des mandats "d'ici la fin juillet", et une convocation du Congrès pour la révision de la Constitution "les 22 ou 29 juillet".
Dans un entretien au Figaro lundi, le ministre estime que le projet de loi interdisant le cumul des mandats, qui sera examiné mercredi en Conseil des ministres, devrait venir en discussion l'Assemblée nationale " partir du 3 juin".
Il considère que son adoption définitive pourrait intervenir "d'ici la fin juillet, si le calendrier parlementaire le permet".
S'agissant des textes de révision constitutionnelle, il indique qu'ils devraient être examinés par les députés " partir du 21 mai" et par les sénateurs " partir du 26 juin".
"Si cette étape est franchie, viendra le moment de vérifier sur chacun des textes si nous disposons de la majorité des 3/5e pour les faire voter en Congrès (Assemblée nationale et Sénat) Versailles puisque nous avons besoin de voix de droite pour les faire adopter".
"Tous les cas de figure sont possibles. les dates envisagées pour le Congrès sont les 22 ou 29 juillet", ajoute-t-il.
Les textes de révision constitutionnelle portent sur la réforme du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), le statut civil du chef de l'État, la fin du statut de membres de droit du Conseil constitutionnel pour les ex-présidents de la République, la démocratie sociale et la suppression de la cour de justice de la République.
La Serbie et le Kosovo s'apprêtent à normaliser leurs relations
par Matt Robinson et Fatos Bytyci
MITROVICA, Kosovo (Reuters) - La Serbie et le Kosovo sont sur le point de conclure un accord de normalisation de leurs relations sous l'égide de l'Union européenne, qui pourrait permettre Belgrade d'entamer des négociations d'entrée dans l'UE.
La Serbie ne reconnaît pas la déclaration unilatérale d'indépendance du Kosovo de février 2008, ce qui a laissé l'ancienne province sud de la Serbie scindée de fait entre une population 90% albanophone et de confession musulmane et une minorité serbe, essentiellement orthodoxe, qui vit dans le Nord, région sur laquelle Belgrade conserve un contrôle de fait.
Mais avec les discussions menées entre la Serbie et le Kosovo sous la houlette de l'UE, les deux ennemis sont sur le point de conclure un accord pour mettre fin la partition du Kosovo, au moins sur le papier.
La Serbie affirme toujours qu'elle ne reconnaîtra jamais l'indépendance du Kosovo. Mais Belgrade a fait savoir qu'elle accepterait de céder le contrôle du nord Pristina. En échange, les Serbes de cette région se verraient reconnaître une certaine autonomie.
La Haute-Représentante de la politique extérieure de l'UE, Catherine Ashton, veut qu'un accord soit conclu dès mardi l'occasion d'une rencontre entre le Premier ministre serbe, Ivica Dacic et son homologue kosovar, Hashim Thaci.
Si l'accord est conclu, la Serbie pourra entamer son processus d'adhésion l'UE. Cela donnera un gage de stabilité aux investisseurs étrangers qui s'intéressent la puissance économique la plus importante parmi les pays de l'ancienne Yougoslavie.
Pour le Kosovo, cela permettrait de mettre fin un processus qui a commencé en 1999, avec l'intervention de l'Otan pour mettre fin au massacre de civils albanophones par les forces serbes de feu Slobodan Milosevic.
"Le Kosovo ne sera plus identifié comme un problème, mais comme un Etat qui fonctionne sur la totalité de son territoire", explique le vice-Premier ministre kosovar, Hajredin Kuci. "C'est une grande victoire."
"VIVRE ENSEMBLE"
Couplé avec l'accession de la Croatie, autre pays de l'ex-Yougoslavie en juillet, un accord entre la Serbie et le Kosovo "se répercutera travers tout l'ouest des Balkans", estime l'International Crisis Group (ICG), un cercle de réflexion. S'il n'y pas d'accord, l'ICG n'exclut pas la reprise des violences communautaires.
Les discussions sous l'égide de l'UE ont déj produit des effets sur la gestion de la frontière entre le Kosovo et la Serbie, sur la reconnaissance des plaques d'immatriculation des véhicules, sur les diplômes universitaires, sur les relations commerciales et autre problèmes pratiques liés au refus serbe de reconnaître le Kosovo.
A la mi-avril, Catherine Ashton publiera un rapport d'étape qui dira si les négociations d'accession de la Serbie l'UE peuvent commencer en juin.
Les Serbes du nord du Kosovo craignent d'être abandonnés par Belgrade mais, même dans la ville de Mitrovica où passe la ligne de démarcation entre Serbes et Albanais et où est stationnée la force de maintien de la paix de l'Otan, le Kosovo marche inexorablement vers l'indépendance.
Sur les bords de la rivière Ibar, frontière naturelle entre Serbes et Albanais, les Serbes font la queue devant les bureaux de l'administration pour obtenir des papiers d'identité, des plaques d'immatriculation ou pour faire enregistrer des sociétés de droit kosovar. Certaines déposent des demandes de permis de construire pour réparer des toits ou ravaler des façades.
La responsable de ce service, Adrijana Hodzic, estime que près d'un quart des Serbes résidant dans la partie nord de Mitrovica ont passé la porte de son bureau pour demander de l'aide sous une forme ou une autre.
Les Serbes assurent que cela ne signifie pas qu'ils reconnaissent le Kosovo comme un Etat mais qu'il est tout simplement de plus en plus difficile de se déplacer ou de travailler au Kosovo sans les documents nécessaires.
"Les gens ont besoin de travailler, de gagner leur vie, de nourrir leurs familles", explique Adrijana Hodzic, dont l'adjoint a reçu une balle dans la jambe. "Nous vivons les uns côtés des autres. Nous devons maintenant commencer vivre ensemble", explique cette mère de deux enfants.
Danielle Rouquié pour le service français
Travis Fimmel : Métamorphosé, l'acteur sexy adopte un look de viking
En dix ans, Travis Fimmel a bien changé ! L'acteur australien et ancien mannequin fétiche de Calvin Klein a abandonné sa gueule d'ange pour un look de Viking nettement plus viril. Sa récente apparition au WonderCon (Wonderful World of Comics Convention) dans la ville d'Anaheim en Californie aura suscité l'étonnement...
Ce samedi 30 mars, Travis Fimmel était au Anaheim Convention Center avec ses partenaires de Vikings, la nouvelle série diffusée sur la chaîne History aux États-Unis. Incarnant le héros historique Ragnar Lothbrok, l'acteur de 33 ans était l'invité de marque de cet événement entrant dans le cadre du Comic-Con International qui avait débuté San Diego entre le 17 et le 21 juillet. Le WonderCon n'a duré que deux jours (du 29 et 31 mars).
Pendant que d'autres acteurs comme Patrick Dempsey ou Kate Beckinsale se prélassaient Cabo San Lucas en ce week-end de Pâques, Travis Fimmel transformé et ses partenaires faisaient la promotion de leur nouveau bébé diffusé sur petits écrans depuis le 3 mars. Avec sa barbe bien fournie (très appréciée par les femmes et les acteurs hollywoodiens) et ses yeux bleu océan, l'Australien réussissait comme nous le montrent les images du Daily Mail son opération séduction Anaheim.
Il y a une dizaine d'années, Travis Fimmel jouait l'égérie de Calvin Klein. En sous-vêtements pour Calvin Klein Body et torse nu pour le parfum masculin Crave, l'acteur l'allure de surfeur faisait l'unanimité auprès de la gent féminine. Que pensera-t-elle aujourd'hui du beau gosse qui a abandonné le mannequinat ?
I.N.
Manif pour tous : Espagnac s'inquiète de la "radicalisation"
Frédérique Espagnac, porte-parole du PS, juge dimanche 31 mars "inquiétante" la "radicalisation" des opposants au mariage homosexuel, qui "n'hésitent plus opter pour une stratégie de la tension" et "mener une guérilla contre les ministres".
La radicalisation des opposants au mariage pour tous, qui n'hésitent plus opter pour une stratégie de la tension, mener une guérilla contre les ministres, est inquiétante", déplore Frédérique Espagnac dans un communiqué. "Tout comme est inquiétante la dérive de la droite extrême sur internet, qui n'hésite plus s'en prendre au président de la République dans des termes injurieux", ajoute-t-elle.Selon elle, "voil qu'en une semaine droite, où la frontière entre UMP et Front national tend chaque jour de plus en plus s'effacer, on a parlé d'enfants 'gazés' dans une manifestation, dont on n'a pas hésité déborder le parcours, on a critiqué violemment le travail d'un magistrat, on a donné au chef de l'Etat des surnoms grossiers et lancé des appels sa démission".
Soulignant que la droite intente des procès en "légitimité" la gauche quand celle-ci est au pouvoir, la porte-parole souhaite "l'opposition actuelle qu'elle dispose elle aussi d'un temps long pour apprendre les vertus de l'alternance républicaine".
Hidalgo va poursuivre NKM en justice
Anne Hidalgo dénonce «des propos mensongers de Nathalie Kosciusko-Morizet» qui avait affirmé que la première adjointe la mairie de Paris avait été condamnée par la justice en 2012.
Anne Hidalgo, candidate PS la mairie de Paris, a décidé d’engager des «poursuites judiciaires» contre sa rivale UMP Nathalie Kosciusko-Morizet qui a affirmé dans le Journal du Dimanche qu’elle aurait été condamnée en 2012, selon son avocat.
«Madame Kosciusko-Morizet a affirmé dans le Journal du Dimanche du 31 mars 2013 qu’Anne Hidalgo aurait déj été condamnée par la justice, ce qui est parfaitement faux», écrit Me Patrick Klugman, dans un communiqué. «Anne Hidalgo réprouve particulièrement le fait que Mme Kosciusko-Morizet ait souhaité initier sa campagne Paris par de telles insinuations calomnieuses et n’accepte pas que sa probité puisse être mise en cause. Elle m’a donc mandaté pour donner une suite judiciaire ces propos qui sont inacceptables de la part d’une élue de la République», conclut l’avocat.
La veille, la première adjointe du maire de Paris avait fait part de «sa consternation» la lecture «des propos mensongers de Nathalie Kosciusko-Morizet». Elle avait démenti «de telles allégations» et appelé « une campagne digne et respectueuse des personnes où la calomnie et les insinuations n’ont pas leur place».
Le Journal du Dimanche a fait état dans son édition du 31 mars d’une confidence de l’ancienne ministre UMP se plaignant «des leçons de morale» de Mme Hidalgo. Elle a assuré ainsi que la première adjointe de Bertrand Delanoë «a été condamnée en 2012 20 000 euros d’amende pour travail déguisé l’Atelier d’urbanisme de la Ville de Paris» (APUR). L’entourage de Mme Hidalgo a rappelé, dimanche, qu’en janvier dernier, l’APUR avait relevé dans un communiqué avoir été par deux fois «dispensé de peine» par la justice.
Mme Kosciusko-Morizet a confié en outre au JDD, toujours propos de Mme Hidalgo, que «cela ne l’a pas gênée d’être élue sur la liste de Jean-Paul Huchon, (...)